Centre de Secours Principal de Chamonix (74)
Construction du CSP (Centre de Secours Principal) de Chamonix intégrant une remise véhicule incendie lourds et légers, des locaux administratifs et de commandement, des locaux de vie (jours et nuits), un gymnase avec des espaces d'entraînement spécialisé pour espaces confinés. Le projet intègre des contraintes de site fortes : pente, zone climatique de montagne et torrent à proximité.
Maître d'Ouvrage SDIS 74
Montant travaux 7 750 000 €HT (valeur déc.2023)
Avancement Livré en 2016
Surface 3 744 m2
Type de travaux Construction neuve
Crédit photos Jérôme Ricolleau
Situé entre l’hôpital local et la route blanche, le nouveau centre d’incendie et de secours de Chamonix-Mont-Blanc est constitué d’une grande remise véhicules, d’une zone opérationnelle (avec local alerte, salle d’opération de réflexion, vestiaires), d’une zone de vie et de détente (avec 25 chambres de garde, salles de musculation et gymnase), et enfin d’une zone d’administration et de formation au niveau supérieur.
Un centre de secours est une mécanique précise, rigoureuse, ou chaque seconde gagnée est importante. Ce nouveau bâtiment y répond scrupuleusement, en ayant su trouver les dispositifs astucieux permettant d’enterrer la remise véhicules et effacer la prééminence attendue des voiries pour ce type d’équipement.
Pour minimiser l’impact, « laisser la place » afin que le milieu naturel reprenne la sienne, il a fallu tout à la fois savoir s’enterrer et gagner en compacité. Les éléments de programmes s’imbriquent avec opportunisme pour à la fois construire les proximités (fonctionnalité et ergonomie) et limiter l’emprise au sol ; ce principe amène à un bâtiment avec deux façades complètement ou partiellement enterrées, et deux façades larges qui contiennent l’ensemble des fonctions. L’expression en est ce volume opaque énigmatique et emblématique de la salle de sport, en proue.
Un centre de secours est une mécanique précise, rigoureuse, ou chaque seconde gagnée est importante. Ce nouveau bâtiment y répond scrupuleusement, en ayant su trouver les dispositifs astucieux permettant d’enterrer la remise véhicules et effacer la prééminence attendue des voiries pour ce type d’équipement.
Pour minimiser l’impact, « laisser la place » afin que le milieu naturel reprenne la sienne, il a fallu tout à la fois savoir s’enterrer et gagner en compacité. Les éléments de programmes s’imbriquent avec opportunisme pour à la fois construire les proximités (fonctionnalité et ergonomie) et limiter l’emprise au sol ; ce principe amène à un bâtiment avec deux façades complètement ou partiellement enterrées, et deux façades larges qui contiennent l’ensemble des fonctions. L’expression en est ce volume opaque énigmatique et emblématique de la salle de sport, en proue.
Une organisation intérieure des volumes et des espaces qui laisse toujours le regard s’échapper vers les sommets, que ce soit le massif du Mont Blanc au Sud ou celui du Brévent au Nord. Des patios, des ouvertures, des sheds, permettent dans chaque espace cette échappée vers le soleil et la beauté du site.
S’inscrire dans ce site signifie également s’inscrire dans le temps.
La matérialité de ces volumes a été imaginée dans ce process de disparition, de présence du temps. Non pas un temps destructeur, mais un temps transformateur.
Tout d’abord la nature qui recouvre les toitures, qui reprendra sa place, autour et sur la construction.
Les soubassements de gabions de pierre, tri de galets de la moraine glacière extraits des terrassements du site.
Enfin, le cuivre, en écailles ou en joints debout, qui entame dès la pose sa lente mutation, de l’or au brun qu’il sera dans quelque décennies, à l’image de nombreux ouvrages rencontrés dans la vallée. Un matériau qui reflète les cimes, transforme et est transformé chaque heure du jour par la lumière et les nuages.
S’inscrire dans ce site signifie également s’inscrire dans le temps.
La matérialité de ces volumes a été imaginée dans ce process de disparition, de présence du temps. Non pas un temps destructeur, mais un temps transformateur.
Tout d’abord la nature qui recouvre les toitures, qui reprendra sa place, autour et sur la construction.
Les soubassements de gabions de pierre, tri de galets de la moraine glacière extraits des terrassements du site.
Enfin, le cuivre, en écailles ou en joints debout, qui entame dès la pose sa lente mutation, de l’or au brun qu’il sera dans quelque décennies, à l’image de nombreux ouvrages rencontrés dans la vallée. Un matériau qui reflète les cimes, transforme et est transformé chaque heure du jour par la lumière et les nuages.
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